Nouvel épisode de la semaine : Marvin Jouno. Ce jeune talent de la chanson française nous livre son premier album, une oeuvre d’une maturité déconcertante. Il rappelle beaucoup de références ultra connues de la chanson française : Alain Bashung, Etienne Daho (dont il fait une reprise, « Le grand sommeil ») et bien sûr Benjamin Biolay. Son titre d’introduction de l’album, « L’avalanche » nous plonge directement dans son univers ; j’aime cette mélodie simple avec un piano et cette boucle électronique, combinaison parfaite pour sa voix.
Je l’avais découvert avec son premier EP, « Ouverture » et déjà, l’ambiance de ses 4 titres frappe. Ses productions miroitent donc vers l’électronique, parfois même avec des rythmiques plus techno, très répétitifs (comme le récent album de The Shoes) et sa voix rappelle évidemment Biolay ; son timbre est néanmoins plus nuancé que son aîné, on y trouve un mélange ambivalent de sombre et de lumineux, là où la voix de Biolay est souvent plus rauque et noir. Les textes tourmentés collent parfaitement aux mélodies énergiques de Marvin Jouno.
Pour honorer sa première livraison, Marvin a même réalisé un film de 45 minutes nourri par tous les morceaux de l’album.