Fnac Live 2011 – Retour sur…
Pour faire suite à l’article précédent, j’ai pu assister à certains concerts du festival Fnac Live. Je vous retransmets en différé quelques moments forts de cet évènement estival parisien (malgré le gris et parfois la pluie).
Mon top 3 des artistes que j’ai beaucoup appréciés: Nadeah, Asaf Avidan & The Mojos et Selah Sue.
Le jeudi, j’ai débarqué sur Nadeah, et tout de suite sourire aux coins des lèvres + frissons. Grosse énergie pop-rock, festive, belle voix prenante, un excellent premier concert qui a rapidement fait oublier que le ciel était gris (dernier point météo, après je cesse) et qu’on était debout.
crédit photo: Ben Callens
Nadeah sort son nouveal album en septembre:
Nadeah fut suivie de Mamani Keita, qui elle aussi nous a fait croire qu’on se trouvait vraiment sous les pavés, la plage. Une deuxième couche de soleil musical cette fois-ci de Bamako, avec ses morceaux très rythmés, une section « cordes » aux doigts aguerris, une batterie reprenant l’ensemble de plus belle, une seconde scène qui a réchauffé.
Pour le côté un peu plus « ballade rock romantique au bord de seine », on a pu apprécier Asaf Avidan & The Mojos, folk rock hybride et mélodique entrainée par la voix androgyne d’Asaf qui s’octroie les services pop et parfois rock & roll des Mojos (rock & roll c’est pour le final avec le morceau « Wasting my time » dont le refrain sera repris en chœur par tout le public ). Une voix très particulière qui s’accorde d’ailleurs parfaitement avec la violoncelliste mais également sur des morceaux plus rock brut (« Little Stallion »).
En termes de déception, je citerais Moriarty, en CD c’est génial, sur cette scène, c’était mou et sans sonorité communicative. Mais on sent malgré tout un gros talent qui mériterait d’être mis plus en avant…
Après jeudi, c’est dimanche. Et dimanche, j’avoue, c’était surtout pour Selah Sue.
Pas uniquement pour ses yeux, mais aussi et surtout pour sa musique qui tranchait bien avec:
Bertrand Belin, chanson française à textes, peu exceptionnel mais plaisant à découvrir
Cyril Mokaiesh qui chante sa couleur politique (rouge) de manière énergique et entraînante
Et donc Selah Sue. Dans les backstage, j’ai immédiatement senti qu’elle savait ce que signifiait « scène »: partager des bonnes vibes avec du monde qui apprécie ton travail musical et en retour te le montrera.
Sur scène, sa voix subjugue toujours, son « swag » demeure, son flow de « real emcee » reste infatigable, ses sons donnent des frissons. « Black Part Love », « Crazy Vibes » ont illuminé l’Hotel de Ville, « Raggamuffin » a bien entendu provoqué un hurlement de joie, et « Crazy sufferin style » qui a conclu le show est resté longtemps en tête. Avec une vidéo, c’est mieux (désolé pour les basses sales, c’était pour vous retransmettre au plus fort les pures vibrations du concert!) :