La suprématie humaine dans le Hip Hop a eu raison de l’ère marionnettiste. L’avènement des « Puppets » n’est plus.
The Break Up en est la preuve.
The Break Up, c’est le nom de l’ultime album du groupe hip hop berlinois, Puppetmastaz, qui sort lundi 09/11.
Pour rappel, Puppetmastaz est un crew assez particulier, car en effet composé de plus d’une vingtaine de marionnettes ayant chacun ses particularités entre le beatmaking, le emceeing, le webmastering etc. avec un leader (car il en faut un) who goes by the name of Mr Maloke.
Ok, pour ceux qui ne croient pas aux marionnettes, il s’agit d’une équipe de plus d’une vingtaine de femmes et d’hommes artistes, marionnettistes faisant vivre sur CD et sur scène des marionnettes aux voix de rappeurs. Un concept bien trouvé et ayant fait ses preuves dès leur premier album Creature Funk qui fut suivi du très bon Creature Radio suivi lui par l’album de l’invasion, The Takeover.
Tout a une fin et The Break Up signe (apparemment) la leur, sans doute déçus par leur échec de mainmise sur l’industrie du disque définitivement monopolisée par des êtres humains sans talent…
Certains diront en écoutant The Break Up qu’ils resteront sur leur fin. Un album globalement très bon avec toujours un côté très éclectique naviguant entre ragga comme l’excellent morceau Put a Bug Pon you, grime avec l’agressif J.A.Y.B ou Poetry in motion naviguant entre Drum’n’Bass et rockabilly dont je soupçonnerais une influence d’e-Wizz, un des rappeurs du groupe, qui se présente avec la tête d’Elvis Presley. Les flows sont toujours au top et l’humour toujours au rendez-vous comme dans Tamiflu ou encore le skit Got no Beat. Même le Vocoder dans le hit Masquerade passe sans souci.
On pourra avoir cependant un sentiment de production parfois bâclée, effectuée à la va-vite comme dans le morceau électro Late night Moloko qui semble être inachevé. Mais sans doute que cela se justifie par le fait que Puppetmastaz n’a plus rien à prouver, et qu’ils ont d’ores et déjà montré à tous ces humains qu’ils ont été pionniers dans leur concept.
L’album se termine par le sombre et symphonique Black Clouds qui explique en partie ce Break Up et se conclut sur une note de folie…
Un album efficace, peut-être trop, qui plaira malgré tout à tous les aficionados de Puppet mais aussi à ceux qui découvrent le groupe, leur musique et leur concept.
Sortie le 09/11.
Alors là Ju, je ne veux croire à la fin des Puppet après la régalade des Solidays encore cette fois…
Je vais écouter tout ça… mais Creature Funk restera comme l'un des meilleurs album hip hop !!!
C'est vrai que c'était buen aux Solidays. Je ne sais pas justement si c'est pour le buzz, l'annonce de nombreux solos de chacune des marionnettes ou la vraie fin du groupe.
Triste nouvelle… Ce groupe était unique et le sera pour toujours!
J'aurai aimé que jamais qu'ils prennent cette nouvelle car au Transes Cevenol cette année, ils nous avait fait un bon chaud!!!
On vous aime! 🙁