Depuis quelques temps, Q-Tip est sur toutes les lèvres, et en première de tous les blogs. Malheureusement, tout le monde n’a pas la grande classe rapologique, et pour citer Lupe Fiasco: »J’n’ai jamais écouté Midnight Marauders en entier ». Bien dit nigguh, t’aurais pu ajouter « Q-Tip ça m’en touche une sans faire bouger l’autre lolz ».
Ceci dit je le comprend. A l’instar de Lupe, mes virées en planche-à-roulettes n’étaient accompagnées par les « Native Tongues », mais par du rugueux.
Ceci dit je le comprend. A l’instar de Lupe, mes virées en planche-à-roulettes n’étaient accompagnées par les « Native Tongues », mais par du rugueux.
Ce qui nous amène à mon premier billet sur la JuBox. D’ordinaire propre et fruitée, faisons une petite place au Punk Rock: pour tous ceux qui se seraient coupé une phallange pour un plateau Birdhouse ou des roues Spitfire ! Et oui, si toi aussi tu skateboardais des 90′ aux 00′, ce qui suit te rappellera forcément de bons souvenirs.
Tout d’abord, AFI. Le meilleur groupe de l’univers en Live, mi gothic, mi punk, mi-chelou, mais 100% dosé à l’héro. On les retrouve avec un son de leur meilleur album en date « The Art Of Drowning ». Drawing/drowning: jeux de mots, excellent.
Pour assister à un tel tabassage: il ne reste plus qu’une Dolorean et 88mph, car le chanteur a depuis développé des nodules aux cordes vocales, et un timbre désormais Carlabrunesque.
Autre gros morceau, Rancid: groupe majeur de la scène rock qui sent la sueur, dont la formule éprouvée fait de chaque performance live un instant vraiment unique.
Rancid – Journey to the end of the east bay (Live)
Deux lead singers, deux personnalités complémentaires. Le premier, Tim Armstrong, qui est notamment en featuring et à la production sur « Whats Your Number » de Cypress Hill, aime la drogue et l’alcool.
D’où sa tendance à parfois ne pas terminer, voire ne pas commencer un concert. Une sorte d’Amy Winehouse, sauf que lui n’ira pas en rehab du tout. Et c’est là que notre deuxième larron entre en scène: Lars Frederiksen. Le gars avec un Mohawk, qui assure les shows, mec sérieux au demeurant, qui transforme chaque Fiasco potentiel en grosse tarte dans la bouche du public.
D’où sa tendance à parfois ne pas terminer, voire ne pas commencer un concert. Une sorte d’Amy Winehouse, sauf que lui n’ira pas en rehab du tout. Et c’est là que notre deuxième larron entre en scène: Lars Frederiksen. Le gars avec un Mohawk, qui assure les shows, mec sérieux au demeurant, qui transforme chaque Fiasco potentiel en grosse tarte dans la bouche du public.
Rancid – Maxwell Murder (live 03′)
Avant de se quitter, un exemple emblématique. En 2003, Timmy doit quitter précipitamment la scène à cause d’un gros Rhum jet lag. Bon ça arrive. Qu’à cela ne tienne, ce bon vieux Lars, qui entre temps s’est retrouvé seul sur scène, en profite pour jouer un morceau de son projet solo, et accessoirement d’incendier le public. C’est ce qu’on appelle: « transformer les contraintes en opportunités », bitches 😉
Lars Frederiksen – To have and to have not (live 03′)