Gonzales and The Together Ensemble Band @ L’Européen (23/04)
Mercredi soir, j’étais invité (merci Heaven) pour voir Gonzales pour un de ses concerts parisiens après la sortie du magnifique « Soft Power ».
Le « supa producer » avait convié tous ses amis, le Together Ensemble Band (Katie Moore, So-Called, Mocky, Matthew Flowers) pour 5 soirs à L’Européen, salle intimiste et idéale pour partager avec le public. Gonzo s’en est donné à coeur joie.
Le concert débute avec force sur « Unrequited love », morceau du dernier album. S’ensuit une superbe ballade dans le riche répertoire de l’artiste … du « Soft Power » (« Slow down », « Map of the world », « Working together » bien sûr), des anciens morceaux des ses précédents albums plutôt hip hop (« Take me to Broadway », « You snooze you lose », « So Called party over there », …) mais également quelques passages de « Solo Piano », brève respiration dans un spectacle énergique et avec un Gonzales en grande grande forme.
Tout au long du concert, il en profite pour bousculer son public, il se balade dans la foule en allant jusqu’à insulter les gens qui ne connaissent pas ses chansons. Il met en scène chacune de ses chansons avec son groupe, il sait être à la hauteur de sa mauvaise réputation et en profite pour tacler Teknikart etBénabar. Pour conclure, il réalise même une belle sortie au piano avec So-Called qui nous livre un tour de magie que l’on attend pas.
Gonzales est un véritable showman, un « entertainer » ou gladiateur (selon lui). Il aime se frotter à son public, se livrer et surtout se surpasser. En deux heures de show (avec deux rappels), l’artiste a montré qu’il est bien plus qu’un super producteur et qu’un talentueux joueur de piano. Il sait emporter une salle vers un lieu magique et le public le suit avec joie.
Pour ceux qui veulent plus de précisions sur ces concerts exceptionnels, Gonzales a tenu un carnet de bord des 5 soirées parisiennes sur le site des Inrocks. Vous pourrez le retrouver ici.
Voici aussi quelques vidéos de la soirée : « Take me to Broadway », la reprise d’ « Easy lover » de Phil Collins et la fin du spectacle de samedi dernier qui s’est terminé dans la rue Biot, rue de l’Européen (ça devait être assez mémorable). (Le son n’est pas top mais on ressent bien l’ambiance de folie qui règnait lors du concert)